Apprendre à s’aimer pour pallier la peur de l’abandon
“Avant je surcompensais affectivement. Et verbalement. J’avais vraiment du mal à gérer les blancs dans une conversation et dans mes relations, j’avais l’impression de ne pas être assez en tant que personne. Aujourd’hui ça va beaucoup mieux, j’ai un chat !
Aujourd’hui j’ai appris à écouter même si c’est compliqué. Je me suis rendue compte que les blancs laissaient le temps aux autres d’assimiler ce qu’on dit et nous permettent de nous recentrer. Parfois même lors de débats ou de disputes, crier n’est pas nécessaire si on prend des pauses, on est mieux entendu et écouté.
En vérité, j’ai appris à m’aimer et à comprendre que ma valeur ne dépendait pas de mon histoire ni de l’amour que voudront bien me donner les autres. J’ai appris à m’aimer à 100% pour comprendre que je ne pouvais pas attendre d’une autre personne qu’elle m’aime qu’à 100% si je ne le faisais pas moi-même.
Et je dirais même plus, si je m’aime à 30%, une personne qui m’aimera à 50% ça semblera dingue pour moi alors que 50% au final, ce n’est rien. Et les blancs, et bien si je les prends mieux c’est parce que j’ai une confiance bien plus grande en moi aujourd’hui. Et du coup, je le gère mieux. ”
Se détacher de son histoire et se recentrer sur sa valeur. Un évènement, même constitutif de récit, ne nous définit pas. J’ai trouvé ce témoignage fort par le travail effectué sur soi pour déboucher sur la confiance en soi, clef de relations plus épanouies et équilibrées.
👉 Une recommandation de ressource sur le sujet par cette personne : les spectacles de Daniel Sloss à ce sujet (Netflix)
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