La force de la lenteur
De nos jours, on a l’habitude que tout aille vite. Notre ordinateur, internet, le téléphone... notre vie. Il arrive donc que parfois, on redoute la lenteur, comme si, prendre son temps, c’était mauvais. Pourtant, pour des questions identitaires comme l’adoption, du temps, il en faut.
Pour formuler les questions. Les accepter. Les partager (ou non) autour de soi. Et pour (se) chercher.
Quand j’ai commencé à écrire ici, j’avais l’impression que tout était fluide. Puis, j’ai vu que toutes mes réflexions s’imbriquaient, que beaucoup de mes questionnements résonnaient les uns avec les autres.
Je n’étais pas prête à mener tout ça de front donc j’ai stoppé certains questionnements pour en explorer d’autres, d’apparence moins importants. Aujourd’hui l’envie me reprend d’écrire, d’ouvrir une nouvelle brèche dans mes interrogations, puisque je sais aujourd’hui que mes alliées sont la lenteur, la pause et qu’à tout instant, je jeux me protéger en arrêtant, « le temps de ».
J’ai compris que de la quête de soi est un chemin escarpé, à emprunter avec prudence. Parfois à grande vitesse et d’autres dans la lenteur la plus morose.
J’ai cessé de croire à la stagnation. Je me dis désormais que, quelque soit le temps pris pour respirer au bord du chemin, en fond, j’avance encore. Mais imperceptiblement.
Ne nous forçons pas au risque de nous abîmer. Autorisons-nous à ralentir, à accepter le flou de la recherche. Le sens suivra
 
 

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